Tiphaine Populu de La Forge

À propos

Née en 1987, j’ai grandi au milieu des documents anciens, notamment grâce à mon père photographe des antiquités et objets d’art. Détestant être sur la photo, persuadée que j’allais casser les appareils, j’ai longtemps fui ce medium. Très tôt, les arts plastiques et l’écriture poétique ont été mon refuge, un moyen de canaliser mon chaos.

Mon double cursus en Lettres modernes et Histoire de l’art à l’Université de Tours (diplômée en 2010) est le prolongement naturel de ce goût pour le texte et l’image. Professeure certifiée en 2013, après avoir enseigné la littérature française, je suis finalement venue à la photographie dans un geste de réconciliation avec mon grand-père, lui aussi photographe.

Depuis 2017, mon travail a été remarqué, publié ou exposé par le Salon international du livre rare et de l’objet d’art (Paris), les galeries Veyssière Sigma et La Boîte Noire (Tours), le Cabinet d’Images (Henrichemont), L’Œil de la photographie, 9lives, les revues Chasseur d'images, De l'air, Fisheye #61 et #68 (portfolio nov.- déc. 2024), le blog L’image par l’image (2021), les Amis du NMWA, Artistic Rezo (Paris), Dahinden Photoclimat (shortlist), La Chambre / Archifoto (Strasbourg), les festivals Les Photographiques (Le Mans, 2017), Bruissements d'Elles (2021), Fictions Documentaires (Carcassonne, 2022), Itinéraires des photographes voyageurs (Bordeaux, 2023), Sténopédies (2023), Confrontions Photo (Gex, 2024), PhotObjectif (août 2024) et Promenades Photographiques (Blois, 2024)

Démarche

Mon travail est un aveu à la photographie. Matériau brut, elle ne me suffit pas. L’acte de photographier garde mes pieds sur terre mais n’est qu’une étape de mon processus créatif, un silence que je brise pour faire de l’image un medium poétique et porter mes messages.

La vulnérabilité et la résilience du vivant me guident. Je marche sur un fil, en équilibre entre l’introspectif et l’universel pour faire résonner mes expériences personnelles avec des préoccupations plus globales, dans un constant dialogue entre passé et présent, entre le document et la fiction.

En brodeuse j’assemble, rapièce et superpose pour raconter des histoires, explorer des frontières (géographiques, symboliques ou psychologiques), réparer le monde et le rendre un peu plus habitable.